« Pas un mot ! Silence ! Tous à terre ! »

Les participants se lancent des regards mauvais. Même équipe, même risques encourus, mêmes galères.

Avant même que l’atelier ne soit lancé, leurs identités sont mitraillées, fusillées, roulées en boules derrière des cascades de centimes et d’euros.

Aujourd’hui, sous le masque que nous leur avons donné, les participants sont des braqueurs.

Ils ont tous une nouvelle histoire. Chacun à ses raisons d’être ici. Chacun vit différemment ces minutes d’adrénaline.

Le signal de l’assaut est donné. Derrière un plan machiavélique et des rêves de grandeur à peine voilés, l’humour prend le pas sur la violence.

Les éclats de rire volent les armes factices des braqueurs pour en faire des plumes aiguisées.

La douceur soupçonnée se transforme pourtant parfois en critique acerbe de la société. Des traits d’humour grinçants attaquent nos codes et nos systèmes de pensées.

Les écrivants regorgent de surprises et ce braquage nous laisse tous hors d’haleine . Tout est allé trop vite, trop fort, trop loin.

Embarquée sur un bateau pour le Sri Lanka, la petite monnaie se voit déjà dorer au soleil. Peu importe d’où elle vient, n’est-ce pas ? Après tout, l’argent n’a pas d’odeur.

Lien vers la vidéo récapitulative de l’atelier : L’argent n’a pas d’odeur

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